Depuis la crise électrique persistante, les mines et leurs installations de transformation, qui représentent jusqu’à 30 % de la consommation, sont fréquemment sollicitées pour la réduire, ce qui a un impact négatif très significatif sur leur production.
Le 15 août, les centrales photovoltaïques de 30 MW de la société aurifère Harmony Gold Mining de la province sud-africaine de l’État libre ont été mises en service avec succès. Ces projets devraient fournir aux opérations de l’entreprise dans la province un approvisionnement annuel en énergie renouvelable d’environ 70 gigawattheures.
En outre, Harmony indique que la phase 2 de son programme d’énergie renouvelable, qui ajoutera 137 MW supplémentaires d’énergie renouvelable à son mix, entrera en construction en décembre 2023 et s’achèvera en 2025.
Harmony a choisi les énergies renouvelables, rejoignant ainsi de nombreux autres industriels sud-africains qui ont pris la décision d’augmenter leurs investissements dans des projets solaires ou éoliens afin de sécuriser une partie significative de leur approvisionnement en électricité.
Exxaro Resources, Implats et Richards Bay Minerals en sont des exemples notables, entre autres. La crise énergétique que traverse l’Afrique du Sud, qui est néfaste pour leurs affaires, est le principal moteur de la décision de ces entreprises. Il permet également de répondre aux exigences climatiques de plus en plus strictes.
Le groupe professionnel de l’industrie minière, le Minerals Council South Africa, a prédit qu’en 2022, la valeur totale des opérations minières diminuerait de 6 %, soit 1,8 milliard de dollars.
Source :Agenceecofin
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