Le comité de la fédération du G7 Afrique du sud fustige la volonté affichée par la majorité présidentielle et sa mouvance élargie aux transfuges de l’opposition de jeter aux oubliettes l’accord politique de la CENCO.
C’est dans un communiqué de presse rendu publique vendredi dernier en Afrique du sud dont notre rédaction a obtenue une copie que cette fédération de la diaspora congolaise du regroupement politique qui soutient la candidature de Moise Katumbi et membre du rassemblement de l’opposition section de l’Afrique du sud a réaffirmé avec force qu’en dehors de l’accord de la saint sylvestre ,le président Joseph Kabila s’est constitutionnellement disqualifié et n’a plus qualité d’engager ni de représenter le pays ;et fustige l’idée d’un éventuel troisième dialogue politique indique ce communiqué signé par le professeur Emmanuel Kiro coordonnateur fédéral MSR / G7 tout en invitant urgemment le duo leaders du rassemblement de limeté Felix Tshisekedi et Pierre Lumbi de se doter des statuts clairs de la plateforme afin d’éviter tout risque de fragilisation, face aux enjeux majeurs qui se profilent à l’horizon.
Lire l’intégralité du communique de presse MSR-G7 RSA – Point de Presse
En rappel ; selon l’Union européenne, l’entrave de la mise en œuvre de l’accord de la Saint Sylvestre a valu à plusieurs personnalités proches du chef de l’État des sanctions, fin mai dernier. Des mesures restrictives qui n’ont pas, pour autant, ébranler la détermination du Pouvoir congolais de continuer à suivre son propre agenda. Ainsi que l’a démontré Joseph Kabila en Conseil des ministres le vendredi 9 juin 2017 en rejetant « fermement » toute ingérence étrangère et demandant au Gouvernement et à la Ceni de « rejeter » toute pression extérieure sur l’organisation des élections.
De son côté, revigoré par les sanctions internationales qui accablent des personnalités clés du régime, le Rassemblement avait un conclave dans les prochains jours à Kinshasa. Objectif, élaborer une nouvelle feuille de route qui va « baliser » son action jusqu’au 31 décembre 2017, « date butoir à laquelle des élections présidentielle, législatives et locales doivent avoir été organisées dans notre pays »au cas contraire son Félix Tshisekedi a suggéré récemment une transition politique de six mois pour l’organisation des élections sans Joseph Kabila.
Par Eric Kasongo
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