Le président de l’association nationale des sous-traitants en république démocratique du Congo Landry Meya plaide pour l’unité de tous les operateurs du secteur privé pour trouver ensemble de solutions durables.
Pour le président Meya dans un entretien accorde à notre rédaction lors de la messe annuelle de miners tenue en fevrier 2023 dernier ;le but de l’association est non seulement de promouvoir l’entreprenariat mais surtout de se concentrer dans le développement communautaire ; et de faire les vrais lobbyings, ensemble trouver solutions adéquates non seulement financières mais aussi stratégiques pour les sous-traitants et se rassurer de la stricte application de La loi n°17/001 du 08 février 2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé, a-t-il indiqué.
L’homme à double casquette
Landry Meya président national de l’association des sous-traitants dans le secteur privé en république démocratique du Congo et directeur général de l’entreprise congolaise AKATA rdc soucieux de l’épanouissement de l’entreprenariat congolais estime que face à des inquiétudes des opérateurs locaux qui se plaignent d’un manque d’accès aux marchés de la sous-traitance ; Et à la dénonciation d’une forme de discrimination au profit d’entreprises étrangères ou mieux implantées :
Les sous-traitants sont condamnés à travailler étroitement avec l’autorité de régulation de la sous traitance dans le secteur privé (ARSP) en sigle que dirige l’honorable Miguel Katemb Kashal; qui joue un rôle très prépondérant dans le secteur et surtout considérer comme un partenaire de taille pour l’association nationale des sous-traitants congolais pour veiller à l’application stricte de cette loi dans le secteur privé jadis dominé par un système économique des capitaux étrangers.
Lire :La société AKATA rdc envisage procéder à son expansion. 1 (matierenews.com)
L’expertise et La loi 17/001 du 08 février 2017
Certaines grandes entreprises qui font appel à la sous-traitance rétorquent que les petites et moyennes entreprises congolaises manquent souvent d’expertise.
Toutefois à côté du principe, des dérogations sont prévues et peuvent justifier le recours à une entreprise sous-traitante qui ne remplit pas ces critères, par exemple en cas de carence d’expertise sur le territoire congolais. Cependant, la loi et ses décrets d’application encadrent strictement ces exceptions.
En rappel; la loi 17/001 du 08 février 2017 vise à rendre obligatoire la sous traitance des activités annexes et connexes de l’activité principale et à la réserver, quelle que soit sa nature aux petites et moyennes entreprises à capitaux congolais.