Barrick Gold Corporation a officiellement rejeté la demande du gouvernement malien visant à placer son complexe minier de Loulo-Gounkoto sous administration provisoire, affirmant qu’il n’existe aucune justification juridique ou opérationnelle pour une telle mesure.
Cette initiative fait suite à cinq mois de détention illégale d’employés, au blocage des exportations d’or, ainsi qu’à la saisie de la production stockée par les autorités maliennes.
Le gouvernement a soumis sa requête au Tribunal de commerce de Bamako le 8 mai, avec une décision attendue le 2 juin. Malgré ces perturbations, Barrick continue de verser les salaires et de soutenir ses employés, assurant ainsi leur stabilité financière.
Barrick soutient que les actions du gouvernement portent atteinte aux accords établis et risquent de nuire à la confiance des investisseurs dans le secteur minier malien.
L’entreprise a lancé une procédure d’arbitrage international, cherchant à préserver l’intégrité de son investissement tout en obtenant la libération de ses employés détenus.
Implications pour le Marché Mondial
Le Mali étant un acteur clé de la production mondiale d’or, l’incertitude entourant Loulo-Gounkoto crée une volatilité dans les chaînes d’approvisionnement internationales.
Les investisseurs suivent de près l’évolution de la situation, car une intervention forcée du gouvernement pourrait affecter la confiance du marché et freiner les investissements étrangers dans le secteur des ressources naturelles du pays.
La décision attendue le 2 juin sera déterminante, non seulement pour Barrick, mais aussi pour l’image du Mali en tant que juridiction minière stable. Le secteur espère une résolution équitable qui garantisse la transparence réglementaire et la durabilité des investissements étrangers, contribuant ainsi à la prospérité économique du pays.
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