Eskom a réussi à reconnecter l’Unité 2 de la centrale nucléaire de Koeberg au réseau national lundi. Ce développement constitue une étape clé dans le parcours de l’Afrique du Sud vers des solutions énergétiques fiables, rentables et durables.
Dans le cadre du Plan de Récupération Opérationnelle de la Génération, cette synchronisation marque des progrès majeurs pour le secteur énergétique de la nation.
Eskom a souligné que cette réalisation suit un programme d’exploitation à long terme (LTO) destiné à prolonger la durée de vie opérationnelle de l’Unité 2 de 20 ans supplémentaires.
Le programme de maintenance complet a inclus le remplacement de trois générateurs de vapeur et des inspections minutieuses pour assurer le fonctionnement continu en toute sécurité et efficacité du réacteur.
“Grâce à des collaborations stratégiques avec les principaux concepteurs internationaux et les leaders de l’industrie, Koeberg est devenu un phare de l’innovation nucléaire. Ces alliances propulseront l’exploration de l’Afrique du Sud dans les technologies nucléaires avancées, telles que les petits réacteurs modulaires (SMR), en nous positionnant à l’avant-garde de la révolution nucléaire. Cette initiative renforce notre infrastructure énergétique et cultive également une main-d’œuvre hautement qualifiée,” a déclaré Bheki Nxumalo, directeur exécutif du groupe Generation.
L’anticipation grandit alors que le régulateur national de l’énergie nucléaire (NNR) devrait décider de l’extension de la licence d’exploitation de l’Unité 2 en 2025, après le renouvellement réussi de la licence de l’Unité 1, qui fonctionne désormais jusqu’en 2044.
L’Unité 1 a démontré une fiabilité et des performances remarquables, contribuant à un solide 930 MW au réseau. Ensemble, les Unités 1 et 2 fourniront 1 860 MW, soit environ 5 % de l’électricité totale de l’Afrique du Sud, jouant un rôle essentiel dans la réduction des délestages et la stabilisation du réseau.
Celebrant 40 années de fonctionnement sûr en 2024, la centrale nucléaire de Koeberg est cruciale pour la stratégie énergétique d’Eskom. La réalisation du programme LTO de l’Unité 1, achevée en 2023, et maintenant la synchronisation de l’Unité 2, souligne l’importance continue de Koeberg dans le paysage énergétique sud-africain.
“Alors que les centrales au charbon vieillissantes seront progressivement mises à l’arrêt d’ici 2030, l’énergie nucléaire est prête à fournir une source de base fiable. Contrairement aux sources d’énergie renouvelables intermittentes, l’énergie nucléaire offre une production continue d’électricité, répondant aux besoins des utilisateurs résidentiels et industriels. Son rôle dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre s’aligne sur les objectifs climatiques de notre nation, faisant d’elle une pierre angulaire de notre avenir sobre en carbone,” a ajouté Nxumalo.
Dan Marokane, directeur général du groupe Eskom, a souligné que “les projets tels que le LTO nécessitent un investissement initial significatif, mais les avantages à long terme couvrant des décennies d’énergie abordable et sans carbone sont primordiaux. Koeberg représente la parfaite harmonie entre la durabilité économique et environnementale, montrant comment l’énergie nucléaire peut diriger un avenir énergétique durable. L’exécution exceptionnelle du projet LTO par notre équipe de Koeberg reflète le haut niveau d’expertise nécessaire pour faire avancer les ambitions nucléaires de l’Afrique du Sud.”
À mesure que le pays progresse vers une économie plus verte, Koeberg reste un élément critique du mix énergétique national. L’engagement d’Eskom à optimiser le potentiel de l’énergie nucléaire s’aligne sur la vision d’une fourniture d’énergie plus propre, plus sûre et plus économique, pour les générations à venir.
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