Ivanhoe Mines a atteint un jalon historique avec son complexe de cuivre Kamoa-Kakula, produisant un record de 45 019 tonnes de concentré de cuivre en novembre 2024.
Cette performance remarquable souligne l’expansion rapide du projet, alors que les concentrateurs des Phases 1, 2 et 3 ont traité 1,2 million de tonnes de minerai avec une teneur moyenne en cuivre de 4,58 %.
La production totale pour l’année, à fin novembre, a atteint 390 061 tonnes, et le complexe devrait atteindre un taux de production annualisé d’environ 550 000 tonnes de cuivre d’ici la fin de l’année.
Cette performance impressionnante à Kamoa-Kakula est alimentée par la montée en puissance réussie du concentrateur de la Phase 3, qui a atteint un taux de récupération exceptionnel de 90 % sur 24 heures fin novembre. Ce jalon marque un développement clé dans l’une des zones minières de cuivre les plus importantes au monde.
Des impacts majeurs sur le marché mondial du cuivre et l’économie congolaise
L’augmentation rapide de la production de cuivre à Kamoa-Kakula aura des répercussions profondes sur le marché mondial du cuivre et sur l’économie de la République Démocratique du Congo (RDC).
Avec cette hausse de la production, la RDC est sur le point de dépasser le Pérou en 2024 et de devenir le deuxième plus grand producteur de cuivre mondial. Benchmark Mineral Intelligence prévoit que la RDC produira 2,9 millions de tonnes de cuivre en 2024, dépassant ainsi les prévisions révisées du Pérou, qui sont de 2,8 millions de tonnes.
Cette croissance place la RDC dans une position dominante sur le marché mondial du cuivre, un marché en plein essor soutenu par la demande croissante liée à la transition énergétique, la production de véhicules électriques et le développement des infrastructures.
Le secteur minier congolais est bien placé pour capter une part croissante de ce marché, offrant des opportunités lucratives pour les investisseurs locaux et internationaux.
Robert Friedland, Président exécutif d’Ivanhoe Mines, a souligné le potentiel à long terme de Kamoa-Kakula, déclarant : « Novembre a été un autre jalon remarquable, avec une augmentation de 10 % de la production de cuivre par rapport au mois précédent. L’histoire de la croissance ne fait que commencer, alors que nous passons à une capacité de production de 600 000 tonnes par an. »
Le développement des infrastructures booste la capacité d’exportation de la RDC
Pour accompagner la hausse de la production, la RDC renforce également ses infrastructures logistiques, cruciales pour soutenir l’augmentation des exportations de cuivre.
Un développement majeur a été la livraison de 275 nouveaux wagons de conteneurs au chemin de fer Lobito Atlantic en Angola, qui joue un rôle essentiel dans le transport du cuivre de la RDC vers les marchés mondiaux.
Ces wagons, d’une capacité de 60,5 tonnes, devraient améliorer l’efficacité du transport du cuivre le long du rail, garantissant des exportations fluides à mesure que la production augmente.
Le chemin de fer Lobito Atlantic bénéficie également d’une expansion importante grâce à un prêt de 553 millions de dollars accordé par la Corporation américaine de financement du développement international (DFC) en octobre 2024. Cette mise à niveau des infrastructures permettra des livraisons hebdomadaires de nouveaux wagons jusqu’en 2026, augmentant ainsi considérablement la capacité d’exportation de la RDC et facilitant l’approvisionnement pour répondre à la demande mondiale croissante.
Un avenir prometteur pour la RDC dans l’économie mondiale du cuivre
Alors que Kamoa-Kakula accélère sa production de cuivre et que des projets d’infrastructures comme le chemin de fer Lobito Atlantic renforcent les capacités d’exportation, la RDC est en train de s’imposer comme un acteur clé du marché mondial du cuivre.
La demande croissante de cuivre, alimentée par la révolution énergétique verte, l’électrification des transports et les progrès technologiques, positionne la RDC pour bénéficier d’une part de marché croissante à l’échelle mondiale.
Marna Cloete, Présidente d’Ivanhoe Mines, a exprimé son optimisme quant à l’avenir de la RDC : « Le complexe Kamoa-Kakula est sur la bonne voie pour atteindre une production de 600 000 tonnes par an, et le potentiel de croissance est immense. Nous ne faisons que commencer. »
Avec l’expansion de la production et l’amélioration des infrastructures, la RDC est prête à connaître un important essor économique, avec le cuivre au cœur de cette transformation.
En tant que l’un des plus grands producteurs mondiaux de cuivre, la RDC verra son influence croissante sur le secteur minier mondial, avec des impacts durables pour son économie nationale et ses échanges commerciaux internationaux.
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