Le complexe cuprifère de Kamoa-Kakula a enregistré une production record de 437 061 tonnes de cuivre en 2024, marquant une hausse de 12 % par rapport à l’année précédente. Ce succès découle de la montée en puissance de son concentrateur de Phase 3.

Rien qu’en décembre, le complexe a produit 47 058 tonnes, établissant un nouveau record mensuel. Au quatrième trimestre, la production a atteint 133 819 tonnes, soit une augmentation de 15 % par rapport au trimestre précédent.

Pour 2025, Kamoa-Kakula vise encore plus haut, avec une prévision de production située entre 520 000 et 580 000 tonnes​.

Dans une déclaration, Robert Friedland, co-président exécutif d’Ivanhoe Mines, a salué cette réalisation comme une avancée majeure : « Kamoa-Kakula continue de dépasser les attentes, renforçant le rôle de la RDC en tant que leader sur le marché mondial du cuivre. Ce succès n’est pas seulement celui d’Ivanhoe Mines, mais aussi une transformation pour le secteur minier du pays. »

La mine de zinc de Kipushi, également exploitée par Ivanhoe Mines, a contribué à cette année exceptionnelle. Elle a produit 50 307 tonnes de zinc en 2024, dont un record mensuel de 14 900 tonnes en décembre.

Alors que Kipushi atteint sa pleine capacité, sa production prévue pour 2025 se situe entre 180 000 et 240 000 tonnes​.

Transformer le paysage minier de la RDC

Les performances records de Kamoa-Kakula et la montée en puissance de Kipushi soulignent l’importance croissante de la RDC dans le secteur minier mondial.

Le cuivre et le zinc, matériaux essentiels pour les énergies renouvelables et les infrastructures, positionnent la RDC comme un fournisseur stratégique sur le marché international.

Cette croissance de la production de cuivre contribue de manière significative à l’économie locale. Elle génère des revenus pour les initiatives gouvernementales, crée des emplois et stimule la croissance des entreprises locales.

De plus, les investissements d’Ivanhoe Mines dans les infrastructures, notamment dans le domaine de l’énergie, profitent directement aux communautés environnantes.

Friedland a mis en avant l’impact socio-économique : « Nous sommes engagés à laisser un héritage durable en RDC, non seulement à travers nos records de production, mais aussi en veillant à ce que les communautés bénéficient des retombées de nos opérations. »

Une influence mondiale

Les opérations minières en RDC jouent un rôle crucial dans la réponse à la demande mondiale croissante de cuivre et de zinc. Le cuivre, élément clé de la transition énergétique verte, est largement utilisé dans les véhicules électriques et les systèmes d’énergies renouvelables.

Le zinc, quant à lui, reste indispensable à la production d’acier galvanisé, soutenant les projets d’infrastructure dans le monde entier.

Les objectifs de production 2025 de Kamoa-Kakula s’alignent sur les pénuries mondiales prévues de cuivre, renforçant encore le rôle stratégique de la RDC dans les chaînes d’approvisionnement internationales.

Par ailleurs, le corridor ferroviaire Lobito Atlantic offre une route d’exportation efficace, réduisant les délais de transit de 20-25 jours à seulement 6-8 jours. Ce corridor réduit également les émissions de carbone de 66 %, alliant durabilité et rentabilité​.

Construire un avenir durable

Kamoa-Kakula et Kipushi illustrent le potentiel des opérations minières modernes à équilibrer croissance économique, responsabilité environnementale et développement communautaire.

La RDC récolte les fruits de l’approche novatrice d’Ivanhoe Mines, avec des bénéfices allant bien au-delà des chiffres de production.

Alors que le secteur se développe, les investissements dans les infrastructures énergétiques, la logistique et le développement des compétences promettent de positionner encore davantage la RDC comme une puissance minière.

Les ambitions d’Ivanhoe Mines pour 2025 dessinent un avenir prometteur, faisant de la RDC un acteur clé des marchés mondiaux des ressources tout en favorisant un développement durable sur le territoire national.

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